Florian C.
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Le lycée Élisabeth et Norbert Casteret : un endroit qui ressemble davantage à un asile pour ambitions avortées qu’à un établissement scolaire. Pour moi, ce fut une année d’enfer, marquée par des insultes homophobes quotidiennes et une atmosphère de mépris généralisé. Personne ne m’a défendu. Pourquoi ? Probablement parce que les enseignants, tout comme les élèves, étaient trop occupés à patauger dans leur médiocrité pour lever le petit doigt.
J’étais différent, oui. Je ne rentrais pas dans leur moule fait de préjugés et d’ignorance crasse, ce qui a fait de moi une cible parfaite. Les insultes ? Créatives comme une brique : des classiques comme “tapette” et tout l’arsenal de l’homophobie de comptoir. Les regards en coin et les moqueries à voix haute ? Une chorégraphie de villageois arriérés, où même la discrétion semblait être un concept trop évolué pour eux.
Après avoir fui cet enfer rural, j’ai poursuivi mes études à l’étranger : Malte, l’Italie, l’Irlande, Londres. Ces lieux m’ont offert tout ce que ce lycée n’a jamais pu : de l’ouverture d’esprit, des opportunités, et surtout, une chance d’exister pleinement.
Je suis maintenant juriste indépendant, avec un excellent chiffre d’affaires. Je suis heureux en couple avec une personne parfaite, et je vis une vie que ces harceleurs ne pourraient même pas imaginer dans leurs rêves les plus audacieux (s’ils rêvaient, ce qui est peu probable vu leur manque flagrant d’imagination).
Et eux ? Ces anciens camarades qui me méprisaient ? Oh, la justice poétique est délicieuse. Aujourd’hui, ils sont soit mères célibataires sans diplôme, soit coincés dans des HLM à refaire le monde sur les réseaux sociaux. Beaucoup sont au RSA, et certains sont même à la rue. La roue tourne, mais certains restent écrasés en dessous.
Un lycée à l’image de sa médiocrité
Le lycée Élisabeth et Norbert Casteret était une symphonie d’échec et de médiocrité. Perdu au milieu de la campagne, il offrait une expérience éducative digne d’une mauvaise télé-réalité. Si la stupidité était une discipline olympique, ce lycée aurait décroché l’or à chaque édition.
Les élèves ? Des zombies sociaux, errant sans but entre les couloirs, incapables de rêver plus loin que la sortie du vendredi soir. Leur plus grande ambition semblait être d’ajouter une bière bon marché à leur palmarès de week-end. Quant à leurs insultes homophobes ? Elles étaient aussi raffinées qu’un kebab à 3 heures du matin.
Les enseignants ? Des fonctionnaires désabusés, probablement coincés là par une série de mauvais choix de carrière. Ils faisaient acte de présence, mais leur enthousiasme avait quitté le bâtiment bien avant moi. Leur rôle ? Apparemment, servir de figurants dans ce spectacle grotesque de l’ignorance en action.
Soyons réalistes : le niveau intellectuel de cet établissement était si bas qu’il aurait pu creuser son propre trou. Un lycée ou une classe SEGPA géante ? La frontière est floue. Les élèves semblaient incapables de résoudre une équation ou même d’écrire une phrase correcte, mais excellaient dans l’art de mépriser tout ce qu’ils ne comprenaient pas.
Et l’intolérance ? C’était le plat principal du menu quotidien, servi avec une garniture de haine et une pincée de jalousie. Ils détestaient la différence non pas parce qu’elle était dérangeante, mais parce qu’elle leur rappelait leur propre insignifiance.
Ce lycée n’était pas seulement un lieu d’éducation raté, c’était un monument à la bêtise humaine. Une preuve vivante que lorsqu’on mélange pauvreté intellectuelle, frustration sociale et manque d’ambition, on obtient un cocktail explosif de haine et de mesquinerie.
À tous ceux qui m’ont harcelé : vous avez échoué. Aujourd’hui, je suis heureux, accompli, et surtout, bien loin de votre petit monde étriqué. Continuez à tourner en rond dans votre misère : moi, je vise les étoiles.
La roue tourne, et je remercie ce lycée de m’avoir appris une leçon précieuse : tout en bas, on ne peut que mieux apprécier ce qu’il y a au sommet.